Chapitre 1.4
Résumé : M. Parnie gagne aux élections municipales. Dépités de ne pas avoir gagné, Mélissa conseille à son père de regarder le registre d’émargement pour savoir si personne n'a voté deux fois. Mais, M. Thomas fait d'étranges découvertes qui les mène devant le pallier des Parnie.
Aussitôt dit aussitôt fait, il couru chez les Parnie. Il y avait là une mignonne petite maisonnette🏡. Son toit était de chaume et la pelouse était parfaite : pas une touffe d'herbe qui dépasse tout était uniforme à croire que les Parnie s'amusaient à tondre la pelouse tous les quatre matins. Un cerisier🍒 en fleurs roses🌸🌺 rappelait le rose de la petite maisonnette (petite remarque perso : pourquoi dit-on une petite maisonnette juste parce qu'elle est mignonne ? Car en fait la maison est aussi grande que n'importe quelle autre maison, non ?).
M. Thomas sonna à la porte de la maisonnette :
- Dring, dring, dring ! fit la sonnette
- Qui est-ce ? demanda une voie féminine.
- M. Thomas !
Une dame avança sur le pallier de sa porte. Cette dame était Alice Parnie l'épouse du nouveau maire du village. Ses cheveux étaient mal coiffés en chignon. Elle portait un tablier rose, bleu et blanc pastel. Elle avait la désagréable manie de "gesticuler" ses mains de sorte à ce que ça fasse un gros nœud beige et cireux de couleur peau.
- Ah, Alice ! comment allez vous ? demanda M. Thomas d'un ton joyeux.
- Très bien, ce mois est le meilleure de l'année !
- Pourquoi donc ?
- Premièrement, Harry -mon mari- est élu maire🎖 du village (le visage de M. Thomas se crispa un peu). Deuxièmement, Victoire -ma fille- a eu un très bon bulletin scolaire dont les notes📃 ne descendent pas en dessous du 18/20. Troisièmement, mon oncle a été soigné de son cancer. Quatrièmement, Harry et moi avons vu des tigres blancs au zoo, ils étaient magnifiques ! (...) Quinzièmement, Stuborne, Stella et Roger -leur fils- se sont installés au village.
- Ah bon ? coupa M. Thomas, depuis quand ?
- Oh, c'était il n'y a pas longtemps. J'aurais dit il y a une semaine ou deux... D'ailleurs, maintenant que j'y pense, c'est surement leurs voies qui ont fait gagné mon mari au élections.
- ...
- Bon je vous laisse car ils vont bientôt arriver pour le gouter et je n'ai pas encore terminé mes biscuits en pain d'épices. C'était bon de vous revoir et de prendre de vos nouvelles ! A bientôt.
Et elle lui claqua la porte au nez.